immo D'AGOSTINO
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M. Charles D’AGOSTINO

Président


KENITRA

Ville du Nord-ouest du Maroc, Kénitra est proche de la station balnéaire de Mehdia-Plage, dont les dunes bordent l'Océan.

En 1614, au moment où la Hollande se disposait à occuper le port de Medhia, l'escadre espagnole de l'Amiral Luis Fajardo débarquait ses troupes et s'emparait de la citadelle. El Mamoura devint alors San Miguel de Ultramar. La domination espagnole dura 67 ans. En 1681 la place succomba face aux troupes de Moulay Ismaïl.

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Là où s'étend aujourd'hui une ville moderne et importante, il n'y avait, avant 1912, qu’une " kasbah ".

Kénitra a été fondée au bord du fleuve de Sebou, par le Maréchal Lyautey, en 1912, sous le régime du protectorat français, établi par le traité signé à Fès le 30 mars 1912.

Elle porta ainsi tour à tour le nom arabe de Knitra « petit pont »  (ce ponceau fut détruit en 1928) puis, durant près de 24 ans, elle porta le nom de Port-Lyautey jusqu'au moment du transfert de souveraineté pour l'indépendance, obtenue par leSultan Sidi Mohammed Ben-Youssef en mars 1956 ; la ville a repris ainsi son nom d'origine, par un décret Royal du 2 Janvier 1958, elle comptait alors moins de 60.000 habitants.

Kénitra est la capitale économique de la région du Gharb au nord-ouest du pays. Kénitra est aujourd’hui l’une des principales villes marocaines, réputée entre autres pour sa diversité ( zones agricole et touristique : la plage, le lac, les jardins, les piscines, les centres commerciaux).

Pour le réseau ferroviaire, par ses gares de Kénitra et Kénitra, la capitale du Gharb n’est  qu’à 30 minutes de Rabat et à 1 heure et demie de Casablanca par le TNR.  Par ailleurs, la ville sera reliée par une ligne TGV à Tanger au nord et à Casablanca au sud à partir de 2013.

Kénitra est située au croisement d' importants axes autoroutiers :

- Rabat / Kénitra

- Kénitra / Tanger

- Kénitra / Fès               

Pour le réseau fluvial, le port de Kénitra sur le Sebou est le 1er port fluvial marocain.

 Divers :

 - le Boulevard Mohammed V est le plus grand boulevard d’Afrique

 - Kénitra, c'est aussi la 3e base militaire la plus grande base d’Afrique.

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Pour l’infrastructure hôtelière, Kénitra possède une bonne infrastructure : la plupart des hôtels remonte à l’époque du protectorat français. La ville n’avait pas de vocation touristique après les années 1970. Aujourd’hui, Kénitra accueille chaque année de plus en plus de touristes ; bien que ce nombre ne soit pas très important. Environ 25 000 touristes ont visité Kénitra en 2005 et depuis 2006 les estimations sont légèrement meilleures.
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MEHDIA

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Mehdia est un lieu mythique, berceau du surf en Afrique. Cette charmante plage fait la joie des estivants pendant l’été et le plaisir des pêcheurs tout au long de l’année.

Située seulement à 12 km de la ville de Kénitra, la plage de Mehdia est parmi les plus belles plages de l’Atlantique. Chaque  été des milliers de visiteurs viennent  pour profiter de ses magnifiques vagues et pour visiter son monument historique «la Kasbah de Mehdia». Aux abords du lac de Sidi Boughaba, à 8 km à l'ouest de Kénitra et à 32 km au nord de Rabat, sur une colline rocheuse, sur la rive gauche de l'estuaire de la rivière "Oued Sebou", la Kasbah de Mehdia surplombe un paysage merveilleux. Cet espace servait au XIIème siècle de port abritant un chantier naval.

Mehdia avec tous ses spots et un lieu idéal pour le surf au Maroc. 
Le MOONE : C'est sans doute le plus beau spot où on puisse surfer à Mehdia. Celui-ci se trouve près des rochers, il offre une belle droite qui varie entre 0.5 et 4 m au delà de cette taille, elle n'est plus surfable. Cette vague marche à merveille de Septembre à fin Mai ; pendant l'été, elle marche assez bien, mais le spot est saturé de surfeurs. Si vous êtes chanceux, vous pourrez surfer aussi MOULAY ISMAIIL : une droite collée aux rochers qui varie de 0.5 a 2 m. Pour surfer cette vague, vous devez démarrer près des rochers, elle est très creuse, tubulaire, rapide, courte ; elle est plutôt destinée aux bodyboardeurs. Elle permet par la suite de rejoindre la droite du spot MOONE.  

Il se trouve aussi un nombre illimité de spots, qui se situent entre la plage Mehdia et la plage Taxi Beach, surfables et qui restent à nos jours peu connus. 
Mais ce qui rend Mehdia une plage pas comme les autres est le fait qu’ il y a encore d'autre spots : par exemple, en cas de grandes marées, vous pourrez surfer la vague nommée LOUADE (le fleuve, en arabe) : une belle droite ou gauche, qui se trouve entre les deux jetées ; cette vague présente des caractéristiques assez bizarre : elle déferle sur une longue distance et sur un fond très profond, elle présente une lèvre sale de couleur marron très lourde quand tu la reçois sur la tête ou au moment du canard, mais elle reste agréable à surfer. Ceux qui ont eut la chance et le courage de la surfer vous dirons l'adrénaline qu'ils ont ressenti lors de leur 1ere vague et celle-ci reste à tout jamais gravé dans leurs mémoires.

Lac Sidi BOUGHABA

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La réserve de Sidi Boughaba est l'un des plus beaux sites de la vie sauvage du Maroc. Sa forêt naturelle, où domine le Genévrier rouge, est le dernier témoin de la végétation naturelle qui couvrait autrefois la côte atlantique marocaine. Son lac, alimenté essentiellement à partir de la nappe phréatique, est la dernière étendue permanente d'eau douce de la côte nord-ouest marocaine. 


La surface totale de la réserve est de 650 ha dont 450 ha couverts par la forêt et 200 ha occupés par le lac. 

En dehors de sa remarquable avifaune,  la végétation compte plus de 210 essences terrestres spontanées : Genévrier rouge, Oléastre, Lentisque,  Rétame, etc. Plusieurs espèces hygrophiles poussent au bord du lac : Phragmites, Joncs, Iris à fleur jaune, Typha, etc. Quelques espèces exotiques ont été introduites avant le classement du site : Eucalyptus, Acacia, Agave, etc. De nombreuses espèces animales sont fréquemment  observées dans le réserve : Lapin, Lièvre, Musaraigne, Belette, Tortue lépreuse, Caméléon, Couleuvre vipérine, etc. Pour sa situation sur l'axe migratoire Europe-Afrique, plus de 205 espèces d'oiseaux ont été observées dans la réserve. La plupart des espèces migratrices transitant par le Maroc font escale dans la réserve.   


En raison de ses qualités naturelles et paysagères, Sidi boughaba semblait offrir  toutes les conditions requises pour servir de support éducatif à l'initiation de la nature. Intégré dans le site, un petit "chalet", le centre d'éducation environnementale, présente une exposition retraçant et commentant quelques aspects de la vie dans le site. 


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La KASBAH

L’embouchure de l’oued Sebou, le plus grand fleuve du nord Marocain, est dominée sur la rive gauche par l’imposante kasbah de Mehdia bâtie : sur le flanc d’une colline rocheuse, dont l’origine remonterait au VIème avant J.C. Il faut attendre le Xème siècle pour voir resurgir dans l'histoire l’ancêtre de Mehdia, édifiée sur les ruines de Thimatérion Carthaginois réduit à néant par les légions romaines. Cette domination s’acheva en 1681, date à la quelle la ville tomba comme un fruit mûr entre les mains du grand Sultan Moulay ISMAIIL, après un siège qui contraignit les espagnols à l’abandonner avec un riche butin. La ville fut nommée Mehdia (qui veut dire en arabe ville offerte ), en mémoire sans doute de l’énorme butin capturé lors de sa conquête.

Dans une lettre adressée à Colbert, le 19 mai 1681, Pierre Catalan rapporte que le roi de FES faisait fortifier la place par quelques ports et qu’il prétendait en faire une ville de commerce, grâce à a rivière et du fait qu’ainsi elle était beaucoup plus facile d’accès pour les navires. Il est ainsi établi que Moulay ISMAIIL songea à faire de Mehdia un grand port.

La kasbah de Moulay Ismail (17éme siècle) est une cité d’une valeur historique importante : aussi bien sur le plan des mouvements de sédentarisation des tribus de l’époque, que de leur regroupement autour du sultan face aux menaces étrangères, ainsi que du commerce avec l’étranger  
(1er comptoir commercial portugais).

Ce monument, résistant particulièrement à l’usure du temps et surplombant l’embouchure de l’Oued Sebou, constitue une plate forme singulière pour dominer la mer par une vue panoramique et se révèle un atout considérable.
Avec une belle vue qui domine tout l‘Oued Sebou, seul moyen pour le transit des bateaux de marchandises en route vers l’Europe en suivant les routes côtières (qui étaient connues à cette époque par les historiens), la Kasbah n'a laissé aucune chance à l’ennemi portugais, qui voulait s’emparer de ce château pour contrôler le trafic et le commerce d’esclaves et de marchandises ; avec un telle vue et un bon arsenal de canons, le sultan a pu faire face à toute la menace et a fait échouer un bon nombre de tentatives portugaises.

En bas de la falaise du château, près de la monégasque, qui est une conserverie d’anchois, vous pourrez voir, à marée basse, l'épave d'un bateau de marchandises qui date de cette époque.

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